Rétrospective

FRITZ LANG

Certains considèrent Fritz Lang comme l'un des plus grands, un rival, en plus sec, plus direct, d'Alfred Hitchcock. Comme l'Anglais, l'Allemand s'est passionné pour des personnages empêtrés dans des circonstances limites. Mais là où Hitchcock s'intéressait aux ressources positives inattendues de ses protagonistes, Lang scrutait leur côté obscur. 

Stanley Donen

Stanley Donen vit le jour en 1924 dans le sud des Etats Unis. Depuis son enfance il adorait et pratiquait la danse. Et rêvait de Broadway. Il débarqua à New York à seize ans et se lia immédiatement d'amitié avec Gene Kelly. Ce dernier fut son mentor avant de devenir un peu plus tard son partenaire  à Hollywood, à la MGM, dans trois magnifiques comédies musicales, Un jour à New York, qui révolutionne le genre, le fameux Chantons sous la pluie et le mélancolique Beau fixe sur New York.

BRUNO GANZ

A vingt ans, en 1961, Bruno Ganz quitte sa Zurich natale et part à Berlin travailler comme acteur au Schaubühne, prestigieux théâtre allemand. Il y trouve vite un succès qui ne se démentira plus jamais.

Arthur Penn

Arthur Penn est l’un des précurseurs du Nouvel Hollywood, élan donné au cinéma américain à la fin des années 1960 par une poignée de réalisateurs audacieux, épris de liberté créative. Connu pour sa grande réussite au box office avec Bonnie and Clyde, Penn est aussi l'auteur de nombreux chefs d'oeuvre, à l'image de Little Big Man. Conte drôlatique voltairien, ce film montrait que, dans l’Ouest sauvage, la civilisation n’était pas du côté du colonel Custer mais plutôt de celui des Cheyennes...

AGNES VARDA

Partie cette année à l’âge de 90 ans, Agnès Varda est unique. D’abord photographe, elle prouve son immense talent avec un premier film magistral en 1955, La Pointe Courte, où se côtoient des scènes quasi-documentaires et les dialogues très écrits d’un couple à la dérive.  Ce film a souvent été considéré comme précurseur de la Nouvelle Vague.

SPIKE LEE

Né en 1957, Spike Lee fut dès ses débuts (She’s Gotta Have It, présenté à Cannes en 1986 à la Quinzaine des Réalisateurs) le grand empêcheur de filmer en rond du cinéma américain. Afro américain sans complexes, il retourna de film en film la situation de ses frères dans tous les sens, de la « biopic » ( Malcolm X ) à la chronique d’un quartier chaud (Do The Right Thing) en passant par le documentaire.

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