Adieu les cons
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable…
Avec ce septième film, Albert Dupontel (Bernie, 9 Mois ferme, Au Revoir là-haut, …) signe un opéra visuel magnétique et nerveux, fébrile et puissant. Tout dans la mise en scène, le travail de l'image, le traitement de la lumière, et le rythme, bien sûr, relève d'un imaginaire visionnaire qui magnifie le drame pour, coûte que coûte, gagner le bonheur, célébrer l'amour, y compris celui des acteurs et du grand cinéma.
Pierre Vavasseur, Le Parisien