Rétrospective

David Cronenberg

Ce Canadien né en mars 1943, est entré dans le cinéma à la fin des années 60 par le biais de l’avant garde. En 1975, il change de style, réalise Shivers (Frissons) et devient immédiatement un cinéaste culte pour les amateurs du cinéma fantastique et d’horreur. Ses films suivants vont renforcer sa réputation et rencontrer un large public. Le sommet est atteint en 1983 avec Dead Zone, adaptation d’un roman de Stephen King.

Eric Rohmer

Rohmer fut l’un des critiques les plus brillants et les plus contestables des Cahiers du cinéma, puis l’un de ces jeunes turcs (avec Godard, Truffaut, Rivette) qui passèrent derrière la caméra dans les années 50, grossissant la dite Nouvelle Vague.

Le Centenaire D'orson Welles

Dès Citizen Kane, son premier film de long-métrage, qu'il a réalisé à 26 ans, Orson Welles a marqué la planète. Il fut le jeune prodige du cinéma américain des années 40… Et dès son deuxième film, La Splendeur des Amberson, il en devint le nouveau cinéaste maudit. Toute sa carrière de réalisateur passa ainsi par des hauts très hauts et des bas. Elle fut pour le moins chaotique mais parfois «brillantissime». Dans ses films, Orson Welles pétrissait des mythes. Il devint lui-même très vite - et longtemps - une légende dudit Septième Art.

Mikio Naruse

S’il est un cinéaste japonais qui mérite d'être plus reconnu, c’est Mikio NARUSE. L'effort en ce sens a certes commencé il y a plus de trois décennies. Il n'en reste pas moins que ce réalisateur auteur d'une bonne dizaine de chefs d'oeuvres, et d'une vingtaine de films remarquables par leur tendresse, leur cruauté et leur élégance reste à découvrir. D'autant plus que Naruse fut le grand metteur en scène des femmes qui ne se soumettent pas.

Francesco Rosi

Des maîtres du cinéma italien, Francesco Rosi, disparu en janvier dernier, est le moins connu hors de son pays. Peut être parce qu'il a refusé de parier sur le spectaculaire dans des films qui, comme Salvatore Giuliano, auraient pu se couler dans un moule de cinéma hollywoodien.

Sam Peckinpah

Promenant une réputation d’artiste maudit, mais aussi reconnu comme un maître du western crépusculaire et d’un cinéma violent et désenchanté, le réalisateur Sam Peckinpah est à l’honneur d’une rétrospective que les Cinémas du Grütli organisent avec le festival de Locarno et la Cinémathèque suisse. Véritable légende du cinéma des années 70, ce rebelle d’Hollywood tourna avec les plus grands acteurs américains tels que Steve McQueen, Bob Dylan, Dustin Hoffman, James Coburn, et signa des films qui ont fortement marqué l’im

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