Avec Naruse, Kurosawa et Mizoguchi, que nous avons déjà célébrés, Yasujiro Ozu est l'un des grands du cinéma japonais. Et c’est peut être le plus étonnant des quatre...
D'abord inspirés par le cinéma américain puis, après guerre, de plus en plus épurés, ses films cadrés "à hauteur de tatami", dit un critique américain, ont fasciné Wim Wenders par la douceur désabusée de leur propos, et le sens incomparable de l’espace et de l'humanité dont ils faisaient preuve.