La Fille à la valise
Attirée par le succès, Aïda une jeune danseuse de province, se laisse séduire par les belles promesses de Marcello, un don Juan qui se lasse bientôt d'elle et qui demande alors à son frère Lorenzo d'éloigner la jeune fille.
Claudia Cardinale rencontre d'emblée l'un de ses plus beaux rôles et Valerio Zurlini réalise un chef-d'œuvre bouleversant qui reste, par sa virtuosité et ses audaces, une des œuvres majeures du cinéma italien.
Festival de Cannes 1961- Compétition officielle
La Fille à la valise suggère avec une infinie délicatesse la solitude des êtres séparés par des barrières de classe (...), l'impossibilité d'un lien à long terme entre un membre de l'élite sociale (...) et une fille du peuple, l'irrémédiable déséquilibre entre manieurs de bluff et arrivistes midinettes. Ce beau film s'avère, quarante-cinq ans plus tard, d'une grande modernité.
Jean-Luc Douin, Le Monde
Claudia Cardinale (...) a 21 ans, arrive de Tunisie et rencontre d'emblée l'un de ses plus beaux rôles. Le cinéaste, lui, réalise un chef-d'oeuvre qui reste, par sa virtuosité et ses audaces, une des oeuvres majeures d'un cinéma italien qui vit son âge d'or. La version restaurée, qui sort en salles, rend un juste hommage à la profondeur d'un noir et blanc tout en subtilités et en émotions.
Antoine de Baecque, Libération