Il était une fois un merle chanteur
Plongée dans la vie d’un jeune percussionniste de l’opéra de Tbilissi. Rêveur et insouciant, il erre dans les rues, au gré de rencontres amicales et sentimentales.
"Le quotidien d’un genre de “vitelloni” géorgien, un jeune dragueur des rues de Tbilissi. Du fin fond du congélateur soviétique nous parvenait cette ode chaleureuse et méridionale à la liberté, à la flânerie, à la douceur de vivre et à l’épanouissement individuel, toutes choses qui allaient à l’encontre de l’esprit nationaliste, collectiviste et productiviste du régime brejnevien. La mise en scène très Nouvelle Vague de Iosseliani est à l’unisson, vivace et libertaire, de son propos, se distinguant aisément de l’académisme rigide du cinéma de propagande russe de l’époque. Ce film ressemble comme un frère à ceux de Milos Forman (Les Amours d’une blonde) ou de Jerzy Skolimowski (Le Départ), faisant souffler un air frais et dissident sur l’atmosphère confinée et pesante régnant de l’autre côté du rideau de fer."
-Les Inrocks