Flesh

De Paul Morrissey
Etats-Unis - 1968 - 105'
Synopsis

New-York, vingt-quatre heures de la vie de Joe, qui se prostitue pour subvenir à ses besoins, à ceux de son enfant, et de sa femme Geraldine, qu’il partage avec une autre femme, Patti.

Critique

Premier volet de la trilogie de Morrissey dont Joe Dallessandro est le fil rouge (viendront après Trash et Heat). Même si sa forme (dialogues semi-improvisés) le situe du côté expérimental, Flesh se distingue des autres films «made in Factory», la boite de production d’Andy Warhol. (…) Le film est un mélange réussi de glamour et de grotesque, comme disait George Cukor. La nudité de Joe est désarmante et son corps, sexy, au sens où l’entendait Roland Barthes : la possibilité d’un fantasme. Joe atteint la grâce dans la scène où, nu sur le plancher d’une chambre, il parle à son enfant. Là, tout est brut et magnifique, sans heurts et sans désir.

François Bonenfant

Projeté dans le cadre de

Du 13 Juin 2012 au 19 Juin 2012