Histoire d’herbes flottantes
La troupe de théâtre dirigée par Kihachi arrive dans une petite ville. Otaka, la maîtresse de Kihachi et son actrice principale, découvre que celui-ci a eu autrefois un fils, Shinkichi, avec Otsune, une serveuse. Kihachi disparaît en ville pour lui rendre visite. Shinkichi croit que son père est mort et que Kihachi est son oncle. Otaka réussit à convaincre une actrice de la troupe Otoki de séduire Shinkichi…
Ici nous sommes en face de l’un des films les plus importants de la période muette de Yasujiro Ozu. Ecrit par le réalisateur et Tadao Ikeda, Histoire d’herbes flottantes délaisse les grandes cités pour situer son histoire dans une petite ville de province. C’est un beau mélodrame, très abouti dont la forme, fluide et simple, déjà dans la manière future du réalisateur, sert entièrement le récit. Beaucoup donc de points communs avec ses films plus récents à l’exception des mouvements de caméra qui sont ici encore divers et nombreux.