YASUJIRO OZU
Avec Naruse, Kurosawa et Mizoguchi, que nous avons déjà célébrés, Yasujiro Ozu est l'un des grands du cinéma japonais. Et c’est peut être le plus étonnant des quatre...
D'abord inspirés par le cinéma américain puis, après guerre, de plus en plus épurés, ses films cadrés "à hauteur de tatami", dit un critique américain, ont fasciné Wim Wenders par la douceur désabusée de leur propos, et le sens incomparable de l’espace et de l'humanité dont ils faisaient preuve.
Gilles Deleuze écrivit :« C'est la pensée d'Ozu : la vie est simple, et l'homme ne cesse de la compliquer en "agitant l'eau dormante". »
Voici les événements de la rétrospective:
Un apéritif d'ouverture sera offert par l'Association Suisse-Japon et le service culturel du Consulat du Japon à Genève, le mercredi 24 octobre après la projection de Voyage à Tokyo, à 19h30.
Les séances du 1er novembre, Herbes flottantes à 17h30 et Le Goût du Saké à 21h00, seront présentées par Fabrice Arduini, Responsable cinéma de la Maison du Japon à Paris. Entre les deux séances, le 1er novembre de 19h45 à 20h45, l'Association des Amis des Cinémas du Grütli propose un café-cinéma, une conférence en présence du spécialiste.
La séance de Les Gosses de Tokyo, dimanche 11 novembre à 16h30, sera mise en musique par Jean-Yves Poupin au piano et audio-décrit par Thierry Grossenbacher pour un public malvoyant.