Kenji Mizoguchi
L'Occident a découvert Kenji Mizoguchi au festival de Venise en 1952 avec La Vie d'Oharu femme galante, un chef d'œuvre… L'année suivante, les critiques du monde entier accourus sur la lagune ont eu droit à un nouveau film du même, l'extraordinaire Contes de la lune vague après la pluie, peut être son meilleur … La sidération fut totale… Pour Jacques Rivette, alors critique aux Cahiers du cinéma, ce film incarnait plus que tout autre ce qu'était la mise en scène de cinéma. Depuis Mizoguchi fait partie des quatre grands de l'histoire du cinéma japonais. Pour certains, et pas des moindres, c'est même le plus grand des metteurs en scène du monde. Ce sont 17 films de ce géant dans des copies magnifiques que nous montrerons entre le 26 octobre au 18 novembre aux Cinémas du Grütli.
Les invités de la rétrospective
Les séances du 2 et 3 novembre seront présentées par Fabrice Arduini
Journaliste, interprète, traducteur, Fabrice Arduini est le programmateur cinéma de la Maison de la Culture du Japon à Paris. La Maison de la Culture du Japon est l’un des rares lieux qui diffuse desfilms japonais, anciens ou récents, sur grand écran. Un café cinéma en présence de Fabrice Arduini est proposé par l’Association des Amis des Cinémas du Grütli le mercredi 2 novembre à 19h00.
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Les séances du 12 et 13 novembre seront présentées par Jean Douchet
Jean Douchet est un grand critique qui fut le compagnon de route des jeunes cinéastes français de la Nouvelle Vague. Il collabora avec eux dans les Cahiers du cinéma, réalisa des films à leur suite et devint ensuite une sorte de père spirituel pour la génération suivante de critiques. C’est en tant que véritable amoureux du cinéma et en grand spécialiste de Mizoguchi que nous l’invitons à présenter des films qu’il a choisis, et à discuter avec le public lors de deux conférence, samedi 12 novembre à 19h30 et dimanche 13 novembre à 16h00.
Image: La Rue de la honte (1956) © Kadokawa Pictures