Les salauds dorment en paix
Alors que se déroule la cérémonie de mariage entre sa fille et son secrétaire, le vice directeur Iwabuchi se retrouve au cœur d’une tempête médiatique sur fond de corruption et de marchés truqués.
Akira Kurosawa est brutal, Toshiro Mifune est émouvant, le Japon s’est fait berner. Comme tout est affaire de moral, la condition humaine est déboussolée. Et le cinéma devient implacable !
Samir Ardjoum, A voir, à lire
En signant Les Salauds dorment en paix, l’un des films les plus sombres de sa filmographie, Kurosawa fait figure de double cinématographique de Simenon pour la férocité et la profondeur psychologique de ses personnages. La corruption que le cinéaste met en cause est une spirale sans fin, semble-t-il nous dire.
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