La Chirola + La Ciudadela

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Synopsis

LA CHIROLA  

Pedro Cajías, ancien détenu à La Chirola, nous raconte sa longue incarcération, puis l’épreuve bien plus terrible du retour à la vie quotidienne, comme si, quoique profondément destructurante, la prison avait été une pause salutaire dans son âpre parcours de guérillero. Au-delà des fossés idéologiques, il y a rencontré la vraie camaraderie, mais aussi un chiot qui l’a invité à s’accrocher à l’existence. Puis, dans sa quête d’une existence de l’après, les chiens sont venus le ré-humaniser dans sa vie d’homme libre. Le "domestiquer", comme il le dit lui-même. Un témoignage saccadé avec des plans précis, parfois poétiques, où Diego Mondaca nous invite à la question du confinement, à son effet sur l’individu. Une perle grise qui vient nous interroger sur l’existence et la liberté. 

LA CIUDADELA 

Après La Chirola, Ciudadela exalte le talent et la maîtrise de son réalisateur en nous conduisant au coeur du pénitencier San Pedro à La Paz. Perché en haut de la capitale, ville dans la ville, dans un désordre apparemment explosif, le pénitencier se révèle tel une maquette du monde extérieur, avec église, terrain de foot, cabinet dentaire, boutiques, ateliers, et même carnaval. Illusion d’un monde autonome ou reflet de la société bolivienne? Les regards de tous restent braqués vers le monde extérieur, tel un rayon d’espoir dans des existences qui auraient pu être encore pires.