Ciel obscur
Une passion trépidante et inespérée surgit entre un commerçant textile qui mène sa barque d’homme mûr divorcé et une jeune actrice qui vient de découvrir l’identité de son père. En quête d’un certain référent, emportée dans cette idylle à forte composante sexuelle, Natalia va se retrouver sous l’emprise de la jalousie maladive et tortueuse de Toño (Lucho Cáceres) qui tisse sa toile au travers du désir. L’inquiétude, la peur, l’obsession, puis la paranoïa autodestructrice de celui-ci s’expriment bientôt, et teinte d’ombre ce qui ressemblait à l’amour. Avec une belle présence des seconds rôles, un film intimiste et sombre qui lance un message d’alerte sur les violences dont plusieurs milliers de femmes sont victimes chaque année au Pérou. Ce premier film fait de façon indirecte référence à L’enfer de Claude Chabrol.