Au commencement (précédé de deux courts-métrages de Dea Kulumbegashvili)
- Invisible spaces (2014 - 10mn) : Un matin habituel en famille commence à se dénouer quand des tensions cachées émergent.
- Léthé (2016 - 15mn) : Proche de la rivière des oublis, un cavalier solitaire traverse un village au sein duquel des enfants jouent et lâchent la bride à leurs désirs enfouis alors que les adultes se livrent aux festivités du jour. La violence et l’amour se mêlent et s’emmêlent presque instinctivement.
- Au commencement (2020 - 2H10) : Yana vit une existence rangée dans une petite ville de province géorgienne orthodoxe, au sein d’une communauté de Témoins de Jéhovah. Quand le lieu de culte où son mari officie est incendié par des extrémistes, un mystérieux enquêteur s’empare de l’affaire. Le monde de Yana bascule alors.
"Au commencement, premier film d’une jeune Géorgienne de 35 ans, est une impressionnante entrée en matière, expérimentale et radicale, explorant le mal-être d’une femme face à l’intolérance religieuse."
-David Speranki, Les Fiches du Cinéma
"Un sens aiguisé de l’espace, de la précision du cadre et de la composition, joint à l’imparable sûreté de l’exécution, va révéler, tout au long des deux heures de projection, son implacable efficacité."
-Baptiste Roux, Positif
"Enfin, avec une scène finale surréaliste, lourde de symbole, Au commencement, film viscéral, naturaliste, insondable, achève de nous convaincre qu’il appartient à la catégorie des longs-métrages que l’on n’oubliera pas de sitôt."
-Olivier Delcroix, Le Figaro