Répétition d'orchestre
Dans un oratoire du XIIe siècle désaffecté, un copiste dépose des partitions sur des pupitres de musiciens. Une répétition d’orchestre va avoir lieu. Les participants arrivent et s’installent. Une équipe de télévision doit faire un reportage, mais on n’entendra que la voix de l’interviewer. Le chef d’orchestre commence la répétition. Il est nerveux, hautain, cassant. Un différent éclate avec le délégué syndical. La répétition est interrompue…
Ça commence comme un reportage sur le rapport des musiciens avec la musique, qui tourne vite au joyeux bordel façon Fellini, à l’arrivée du chef d’orchestre. Dernières notes de musique écrites par Nino Rota pour le maestro. La partition de Répétition d’orchestre sonne comme un hommage au compositeur, résumé avec admiration par son successeur Nicola Piovani : « Leur collaboration n’était pas de celles qui s’épuisent à la longue dans la répétitivité d’une routine poétique : les musiques des derniers films que Rota a écrites pour Fellini sont au contraire l’apogée de leur travail ensemble. Il suffit de regarder dans l’ordre certaines étapes : Les Vitelloni, La Strada, 8½, Casanova, jusqu’au touchant et ironique Répétition d’orchestre. »
La Cinémathèque française