Notes on Displacement
Nadira est réfugiée depuis l’âge de 12 ans à Yarmouk suite à un premier exil lors de la Nakba (1948). À cause de la guerre en Syrie, Nadira, sa fille et son gendre doivent fuir à nouveau.
Loin des médias aux images stéréotypées et déshumanisées de bateaux surchargés et des vastes camps de tentes, Khaled Jarrar marche avec cette famille palestinienne dans une fuite éprouvante vers l’Allemagne, qui, comme tous les migrants, rêve d’une existence en sécurité.
«Ma grand-mère Shafiqa a été contrainte de quitter sa maison à Haïfa, son arbre de jasmin, sa tasse de thé sur son balcon et sa vue sur la mer. J’ai hérité de ses souvenirs, à la fois magnifiques et douloureux. Ils me pourchassaient dans mes rêves comme des fantômes qui n’avaient pas l’intention de partir. J’ai essayé de m’échapper par la géographie, par l’émotion, par la psychologie, mais laisser le passé derrière moi s’est avéré impossible, quelque chose me ramenait toujours en arrière dans le temps. » Khaled Jarrar
Projection précédée du court-métrage:
BANTUSTAN de Mohammad R. Mansour
Palestine - 2021 - vost - 8'
Mur, checkpoints militaires, foules entassées, voitures aux trajectoires folles. Bantustan exprime les pressions et humiliations quotidiennes des Palestinien.ne.s imposées par le système d’apartheid israélien, qui sépare les territoires et les gens.
Projections suivies d’une discussion en présence du réalisateur et d’autres invité.e.s.