La Maman et la Putain
Alexandre, jeune oisif, vit avec Marie, boutiquière sensiblement plus âgée que lui. Un jour, il rencontre Veronika, infirmière à l’Hôpital Laennec, et la ramène chez Marie. Cette dernière accepte, quoique difficilement, de partager son homme avec elle...
Resté longtemps invisible, ce diamant maudit du cinéma contemporain, d’une éternelle modernité, se montre à nouveau dans toute sa splendeur.
L’un des deux scandales de l’année 1973. Présenté au Festival de Cannes, en même temps que La Grande bouffe, de Marco Ferreri, La Maman et la putain reçoit le Prix du Jury, tout en étant conspué, hué, mais aussi adulé. Ingrid Bergman, qui remet le prix à Jean Eustache, pense que le film est «ignoble». Emmené par Jean-Pierre Léaud, Bernadette Laffont et Françoise Lebrun, La Maman et la putain est un chef-d’oeuvre ! A nouveau visible, dans une copie restaurée.