Algérie(s)
Ce film enquête en deux épisodes sur les coulisses du pouvoir et de l’histoire contemporaine algérienne des décennies 80 et 90.
Un peuple sans voix décrit la montée du fondamentalisme islamiste par des moyens légaux et l’étrange relation entre le pouvoir et ces forces avec la complicité de puissances étrangères.
Il s’inscrit entre le premier acte violent d’envergure des émeutes d’octobre 1988, quand l’armée tire sur le peuple et se termine, après l’annulation des résultats des élections législatives de décembre 1991, par l’assassinat du président Boudiaf en juin 1992.
Une terre en deuil couvre « la décennie rouge ». Avec trois principales phases de violence : le terrorisme ciblé (1992-1994), l’internalisation du terrorisme (à partir de 1995) et la période des grands massacres (à partir de 1997).
La deuxième partie questionne la responsabilité des violations de droits de l’homme. Elle décrit aussi les différentes négociations avec les islamistes et tente de lever le rideau sur « le cabinet noir » qui préside aux destinées de l’Algérie.