La Strada
La jeune et naïve Gelsomina est vendue au forain Zampano, une brute épaisse qui gagne sa vie en brisant des chaînes et en crachant du feu. Elle l’accompagne dans ses tournées et se met à l’aimer d’un amour muet et total. Zampano, animal fruste, ne voit rien...
> Mercredi 27 décembre à 19h00: deuxième intervention de Gérald Morin: Le Néoréalisme poétique (de Luci del Varietà à Le notti di Cabiria), suivie de la projection de La Strada.
Ce film complexe fut vivement combattu par la critique de gauche en Italie pour avoir «perverti» le néoréalisme. Elle l’engage en fait dans une voie nouvelle, en développant des thèmes attachants comme la critique de la femme-objet. Une musique et des séquences célèbres comme les trajets sur les routes dans un vieux triporteur-roulotte; la rencontre de Gelsomina avec l’équilibriste; Zampano pleurant sur une plage en regardant le ciel. Le film lança Fellini, qui reçu un oscar en 1956, et révéla Giulietta Masina.
Cinémathèque suisse