Une Femme dont on parle
Hatsuko Umabuchi, une veuve, dirige l’Isutzuya, une maison de geishas prospère à Kyoto. Sa fille Yukiko revient de Tokyo après une tentative de suicide. Son désespoir est né quand son amant a découvert la profession de sa mère. De son côté Hatsuko a une liaison discrète avec le jeune docteur Kenji Matoba qui fréquente des geishas. Matoba tombe amoureux de Yukiko, qui commence par le mépriser…
Considéré comme un film mineur de Mizoguchi, Une femme dont on parle lui a été confié par la Diaiei, car on le savait expert sur le sujet des geishas. Le film montre assez crûment comment le métier s’est vidé de son sens originel, transformé, et est devenu très proche de la prostitution pure et simple. Dans les Cahiers du cinéma, en 1996, Joel Magny soulignait « la lucidité et le pessimisme de ce film ».
Edouard Waintrop