Seuls sont les indomptés
Au Nouveau-Mexique, Jack Burns, authentique cowboy perdu dans notre monde moderne, retourne volontairement en prison pour aider son ami Paul à s'échapper. Mais comme celui-ci a décidé de purger sa peine jusqu'au bout, Jack s'évade tout seul mais est poursuivi par le shérif Johnson...
Les années 1961 et 1962 sont à marquer d’une pierre blanche car elles ont vu naître à quelques mois d’intervalle trois films singuliers, The Misfits de John Huston, Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah et Seuls sont les indomptés de David Miller, qui ont déterminé les orientations qu’allait prendre le genre au cours des trois décennies suivantes. Ce qu’on nommera, faute de mieux, le western moderne. La gageure de Seuls sont les indomptés consiste à confronter les archétypes les plus visibles du western (cow-boys, chevaux, mode de vie hérité des pionniers, tenue vestimentaire et accessoires iconiques) avec la réalité de la société américaine contemporaine. » Un film puissant et nostalgique, porté par un impressionnant Kirk Douglas.
Pascal Binétruy, Positif, novembre 2014