Quadrophenia
Londres, 1965. Jimmy, vingt ans, est membre du groupe des «Mods» : il aime la drogue, la musique, les scooters et les copains. Leurs ennemis sont les «Rockers»…
En Angleterre, Quadrophenia est devenu « culte » le jour de sa sortie. Depuis, les ardents nostalgiques du mouvement mod, qui secoua le début des années 1960 (cocktail de rage adolescente, d’amphétamines, de musique noire américaine, d’accent prolo et d’élégance européenne), en ont fait leur emblème. (…) Dans ses meilleurs moments, le film avance sur le fil du rasoir entre le lyrisme des Who et le réalisme de Ken Loach. Quadrophenia a été comparé au Mean Streets de Martin Scorsese, mais Roger Daltrey, le chanteur des Who, appréciait encore plus le rapprochement La Fièvre du samedi soir : « Quadrophenia, disait-il avec son accent des faubourgs de Londres, c’est les Bee Gees avec des couilles. »
Laurent Rigoulet