Le Virtuose
Un chenapan de onze ans très perturbé, élève de l’American Boychoir School, fait la rencontre d’un chef de chœur qui va permettre à son talent d’éclore…
Que tous ceux qui ont été traumatisés par Les Choristes se détendent: Le Virtuose n’est pas un remake du tire-larmes démagogique de Christophe Barratier. Il raconte une même histoire de rédemption par la musique chorale, mais avec l’efficacité américaine, c’est-à-dire ce gouffre qui sépare Johnny Hallyday d’Elvis Presley. Au tâcheron confit dans un passéisme rance (…), s’oppose François Girard, né à Montréal. Un cinéaste averti doublé d’un musicologue pointu. (…) Certes, Le Virtuose répond à une structure dramatique sans surprise, mais il reste digne, ne force jamais le mélodrame. (…) Le vilain petit canard se mue en grand cygne: il atteint l’impossible ré aigu, qui fait se pâmer les mille anges divins. (…) Si Les Choristes met le cœur aux lèvres, Le Virtuose peut mettre les larmes aux yeux.
Antoine Duplan