Mademoiselle Abricot
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, Anzukko, fille d’un romancier à succès, vit avec ses parents dans une station de montagne. Elle et son frère ne rêvent que de revenir à Tokyo. Très courtisée, elle a déjà éconduit quatre prétendants, dont un venu de la capitale. Un cinquième semble convenir à Anzukko et à son père. Jusqu’à qu’ils apprennent, par Ryokichi, un jeune romancier débutant, que ce prétendant n’a pas eu une conduite éclatante pendant la guerre. C’est donc finalement Ryokichi qui épousera Anzukko. Mais le père de la jeune mariée ne croit pas au talent de son beau-fils, qui ne trouve pas d’éditeur, et qui se met à boire... L’avenir du couple s’annonce mal.
Ce film sur la déception ne fut que modérément apprécié par les critiques. Sans doute était-il trop noir. Mais visuellement, le film reste une grande réussite due au travail inspiré de Tamai, le chef opérateur habituel de Naruse pendant ces années 50.
Les Cinémas du Grütli