Les amants du Capricorne
Charles Adare, aristocrate anglais, débarque en 1835 chez son oncle gouverneur à Sydney. Au cour d'un dîner, il retrouve sa cousine Harrietta, mariée à Sam Flusky. Elle semble complètement désorientée et arrive titubante et decoiffée...
Malgré les réserves de Hitchcock, on peut dire que Les Amants du Capricorne est une manière de chef-d'oeuvre méconnu. Chef-d'oeuvre technique évidemment, puisque, plus voyeuse encore que dans La Corde, sortie un an plus tôt, la caméra fouille la maison comme les visages. Monument romanesque, aussi, en Technicolor. Dans leur Hitchcock paru en 1957, Claude Chabrol et Eric Rohmer évoquent la «beauté majestueuse» d'un film dont l'intrigue «repose sur la seule marche des passions». La marche des passions, à la rampe du secret, de l'aveu, de la rédemption.
Jean-Marc Parisis, Le Figaro Magazine