Les Onze fioretti de François d'Assise
En 1210, le pape Innocent III valide et reconnaît l'ordre franciscain qui prône une pauvreté matérielle absolue. Revenant de Rome, François et ses disciples se retirent dans une petite chapelle bâtie de leurs mains : la Portiuncula de Sainte-Marie des Anges, près de la ville d'Assise. Vivant de l'aumône, ils y façonnent les principes de leur enseignement, avec une béatitude et une humilité quotidiennes...
La séance du mercredi 27 mai 2015 à 11h45 sera suivie d'une discussion avec Bertrand Bacqué
Posrtée par l'enthousiasme virevoltant des frères, la caméra s'en remet joyeusement, à leur exemple, au soleil et à la nuit, au vent et à la pluie, au fleurs et auy étoiles, comme à toute choses qui se présente, lépreux, clochettes, ânes, tyrans, barriques, poules et trompettes. Organisant leur vie et leur prédication dans une cabane de fortune au milieu des champs, les frères apprennent l'humilité de rater la soupe, de vaincre la forces des hommes en armes par celle de l'innocence et de la simplicité – ce dernier trait étant cultivé avec un talent inimitable par frère Ginepro, auquel le film s'en remet comme à son meilleur secours.
Arnaud Macé, Les Cahiers du Cinéma, 2008