Paradis: Trilogie De Ulrich Seidl
Ulrich Seidl, réalisateur autrichien, a travaillé, ces dernières années, à une trilogie ironiquement intitulée Paradis. Paradis: Amour, Paradis: foi, Paradis: espoir
Le premier « panneau », Paradis : Amour, évoque le voyage au Kenya d’une cinquantenaire blanche, trouvant le réconfort entre les bras d’un « Sugar Mama », un prostitué rencontré sur la plage.
Paradis : Foi met en scène une dévote adepte des châtiments corporels, membre d’un groupe de prière œuvrant à la « rechristianisation de l’Autriche », qui parcourt les cages d’escaliers des immeubles déshérités pour confier des statues de la Vierge à ceux qui les acceptent et les convaincre de se tourner vers Dieu. Mariée à un musulman dont elle était séparée depuis quelques années, elle vit très mal son retour. Leur face à face, dans une grande maison entretenue avec un soin maniaque, vire au duel avilissant.
Dans Paradis : Espoir, le cinéaste met en scène un groupe d’adolescents obèses, contraints de suivre un stage d’amaigrissement dans un centre spécialisé pendant les grandes vacances. L’une des jeunes patientes s’initie au jeu de la séduction avec un médecin, dont le comportement à son égard se fait de plus en plus ambigu.