Onibaba

Au XIVe siècle, la guerre entre les samouraïs ruine le pays. Une femme et sa belle-fille subsistent difficilement en vendant les armes des soldats qu’elles ont tués. Apprenant un jour que sa bru a une liaison avec un déserteur, la belle-mère se déguise en démon pour la terrifier.

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Kaneto Shindo est né en avril 1912 à Hiroshima et meurt en mai 2012 à Tokyo.
D'abord assistant décorateur à la Shochiku dès 1934, il devient l’assistant de Kinji Mizoguchi en 1949 et fonde un an après, sa société de production indépendante Kindai Kyokai Eiga avec le réalisateur Kozaburo Yoshimura (Le Bal de la famille Anjo - 1947).
Depuis le succès de Rashômon (1950) d’Akira Kurosawa dans les festivals étrangers (Lion d’Or à Venise et Oscar du Meilleur film étranger), le cinéma japonais intéresse au-delà de ses frontières et notamment en Occident. Kaneto Shindo se fait remarquer avec l’un de ses premiers films, Les Enfants d’Hiroshima (1952) - une thématique universelle qui a su attiser la curiosité des publics étrangers. C’est avec son film L’Ile nue que sa carrière prend un véritable tournant - il reçoit le Grand prix de Moscou en 1961.
Par la suite, il se tourne vers les films fantastiques (voire d’horreur comme on pourrait l’entendre à l’époque) et réalise Onibaba (1965) et Kuroneko (1968). Deux films sociaux aux envolées oniriques. Au cours des années 80, Kaneto Shindo revient sur la période d’Hiroshima avec L’Aube sans les feuilles (1986) et La Troupe de Sakuratai (1988).
En 2010, il réalise son dernier film, Postcard, basé sur sa propre expérience de la Seconde Guerre mondiale.

Kaneto Shindo a écrit près de 200 scénarios et reste aujourd’hui l’un des cinéastes majeurs de la Nouvelle vague japonaise.

Tarif plein : CHF 10.-