Du 11 Décembre 2024 au 28 Janvier 2025

Septembre sans attendre

de Jonás Trueba

Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

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« Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence. »— Jacky Goldberg, Les Inrockuptibles

« Septembre sans attendre fait son miel du comique de répétition, variant les réactions et émotions des amis, collègues ou parents. Trueba évite cependant la paresse d’un contrechamp pochette-surprise, lui préférant les plans à deux, comme si se tenir fermement ensemble dans le plan équivalait à l’aplomb moral qu’il faut pour, annonçant que l’on se sépare, déchirer l’idéal amoureux que l’on a représenté pour d’autres. »— Charlotte Garson, Cahiers du cinéma

« Une comédie de remariage qui organise le simulacre d’une crise de couple en renversant les affects : et si la séparation pouvait être joyeuse, et dénuée de toute passion triste ? Film à plusieurs mains et aux multiples parrainages, ce délicat jeu de faux-semblants sur la pérennité des sentiments est aussi un traité d’auto-mise en scène qui transcende un égotisme assumé pour donner naissance à un pur acte d’amour et de création. »— Joachim Lepastier, AOC

« Dans le film de Trueba, tout se dit ou se montre au moins deux fois. [...] D'une comédie sur le couple, en passant par un drame sur la séparation, Septembre sans attendre se rêve film sur la renaissance du sentiment. Comme à son habitude, le réalisateur injecte de la philosophie (Kierkegaard) dans les aléas du quotidien. Et le cinéma dans tout ça ? Pour Trueba, c'est évidemment grâce à lui qu'on retombe amoureux. »— Chloé Caye, Positif

« Rien ne pèse, rien n'est triste dans cette chronique aux accents rohmériens, rythmée par les apéritifs. Le quotidien poursuit sa route. [...] Jonás Trueba file un chemin à lui, avec une décontraction salutaire, une justesse de tous les instants, une façon de dédramatiser la crise de la quarantaine qui provoque sourire et attendrissement. Un brin de couleur locale ne gâche pas le tableau. L'orchestre répète sur une estrade. Le buffet sera bientôt dressé. Les enfants vont courir dans tous les sens. Pourvu qu'il ne pleuve pas ! On ne sait jamais, hein, avec la météo. Mais non, Septembre sans attendre a trop de charme pour ris quer un orage. Dans un monde parfait, il serait sorti le 22 septembre. Cela ne tombait pas un mercredi. Il est impératif d'y aller par tous les temps. »— Eric Neuhoff, Le Figaro

« Ancré dans une cinéphilie assumée, le film devient un hommage aux grands maîtres tout en restant une œuvre résolument personnelle et contemporaine. [...] Les dialogues spontanés, les scènes de vie quotidienne, et la métaréflexion donnent lieu à un vertigineux ballet d’émotions où la frontière entre réalité et fiction se brouille. Les moments de la vie courante prennent une dimension presque théâtrale. Le film ne cesse de brouiller les repères, et l’on se demande si le récit progresse ou s’il ne cesse de se répéter. Trueba opte un traitement anti-spectaculaire de la crise en questionnant le statut de ses images. Cela confère au film une tranquillité satirique : il célèbre des préparatifs, se préoccupe des coulisses d’une mise en scène, plutôt que de s’apitoyer sur un désastre intime. La séparation devient ici le prétexte à une réflexion bouleversante sur le cinéma, l’amour, et les personnes qui nous entourent. Sous des apparences simples et limpides, _Septembre sans attendre _se révèle être une œuvre complexe, à la fois drôle, triste et d’une beauté envoûtante, audacieuse et touchante, profondément humaine, qui confirme l’immense talent de conteur de Jonás Trueba. »— Benoît Basirico, Bande à Part

Programmation

Jeudi 19.12
Vendredi 20.12
Samedi 21.12
Dimanche 22.12
Jeudi 26.12
Samedi 28.12
Mardi 31.12
Mercredi 1.1
Jeudi 2.1
Lundi 6.1
Lundi 20.1
Mardi 28.1